Terrain de sport

Le sport, facteur d’équilibre physique et psychologique, revêt une importance toute particulière en prison. Occupation majeure des détenus dont la condition physique le permet, le sport constitue un véritable dérivatif. Dans ce contexte, il fait partie de la « bonne marche » de tout établissement pénitentiaire qui doit proposer un programme sportif et les locaux pour sa mise en Å“uvre. Théoriquement, la population carcérale a aujourd'hui accès aux installations sportives pour une pratique hebdomadaire moyenne de 4 heures. Les efforts engagés tendent à étendre cette moyenne hebdomadaire à 6 heures. En maison d’arrêt, la surpopulation rend ces objectifs quasi-impossibles à atteindre. Le terrain de sport doit être en principe différent de celui de la promenade, mais seule la moitié des établissements pénitentiaires dispose de terrains dédiés. Certaines maisons d’arrêt ne disposent d'aucune installation, tandis que d’autres établissements possèdent des terrains de taille suffisante pour pratiquer le football et l'athlétisme. Les moyens humains pour encadrer et animer les activités sportives sont souvent insuffisants. Des surveillants peuvent faire fonction de moniteurs de sport auxquels s’ajoutent quelques intervenants extérieurs, vacataires ou bénévoles, en théorie plus spécialisés.