De 1988 à 1994, Philippe Pichon travaille au sein de l’Agence France Presse. En 1995, il rejoint Galaxie Presse, une agence de presse télévisuelle avec laquelle il collabore pendant trois ans. Il intègre ensuite l’agence Sunset Presse, dont il deviendra rédacteur en chef adjoint en 2001. Il réalise en parallèle ses premiers documentaires de création, explorant de nouveaux champs d’expression audiovisuelle.

Depuis 2008, accompagné par Octobre production, il livre des Å“uvres très engagées tant du point de vue des propos que de leur traitement (Allô le 119, je vous écoute, en 2008 ; Prisons, histoire d’une faillite, 2010 ; Les Fins de droits, 2012). Il se consacre désormais exclusivement à cette forme d’écriture cinématographique du réel.

Témoin attentif de l’évolution de nos sociétés, Philippe Pichon livre des films qui aspirent à les rendre plus justes en dévoilant leurs dysfonctionnements, confrontant ainsi les spectateurs à des réalités hélas sinistres, souvent, mais qui devraient susciter questionnements et prises de positions porteurs d’espoir. C’est dans cet esprit qu’il a réalisé Prisons, histoire d’une faillite, où il dénonce l’hypocrisie des politiques pénales et carcérales françaises depuis 40 ans.