Karim Mokhtari a passé six ans en prison. De 1996 à 2002, ce Français d’origine algérienne a fréquenté une quinzaine d’établissements pénitentiaires. Pour s’apaiser et canaliser sa violence, il s’est tourné vers l’islam lorsqu’il était incarcéré. Un islam modéré qu’il a appris auprès de certains détenus.
Pour lui, le manque d’aumôniers musulmans – ils ne sont que 169 contre 700 catholiques, 300 protestants et une centaine de juifs – a une responsabilité dans le développement du prosélytisme religieux. Aujourd’hui libre, il est devenu un acteur engagé dans le changement du monde carcéral. L’homme multiplie les casquettes, à la fois vice-président de l’association Carcéropolis, coordinateur national pour Unis-Cité et à l’origine d’un livre retraçant son parcours, Rédemption, itinéraire d’un enfant cassé.
Par Joséfa Lopez
Durée : 04:41 | Images : Le Monde.fr/Joséfa Lopez
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