L’approche clinique du travail de sécurité publique et de ses cadres institutionnels met ici l’accent sur l’analyse des idéologies défensives de métier comme réponse à l’épreuve de réalité que représente toute activité professionnelle, mais aussi comme réponse à l’imaginaire social en ce qu’il contribue au déni de la délégation du « sale boulot » et à orienter l’image sociale de ces professions. L’esprit de corps s’alimente d’un discours collectif ultra sécuritaire : il est réactionnel à la suspicion qui pèse sur ces professionnels, ici les policiers et les surveillants de prison.